A Ouolofobougou Cité Chemin de fer : l’enlèvement du corps d’un nouveau-né retrouvé mort sans autopsie crée une friction entre autorités municipales, la Protection civile d’une part et l’agent du Commissariat de police du 1er arrondissement d’autre part

L’inspecteur de police Sissoko du commissariat de police du 1er arrondissement et des agents de la Protection civile accompagnés d’un agent municipal de la mairie de la Commune III se sont donné des leçons de procédure en matière d’enquête sur mort d’homme. A l’origine de la friction, la découverte mercredi 18 février dernier du corps sans vie en état de putréfaction d’un nouveau-né de sexe féminin retrouvé entre les rails non loin de la mairie à Ouolofobougou cité Chemin de fer.
Faits divers
Ledit corps était contenu dans un plastique bleu abandonné. Le découvreur a pris à témoin des gens présents non loin de là et ensuite averti le commissariat spécial des Chemins de fer, la Protection civile, mais aussi le commissariat de police du 1er arrondissement. Pour des raisons de proximité, l’adjudant Harouna Keita du commissariat spécial et un agent de la mairie furent les premiers à converger sur les lieux, noirs de curieux.
Le corps était en début de putréfaction. Ces premières autorités n’ont eu que leurs yeux pour regarder. Les agents de la Protection civile arrivés peu après ont fait leur constat visuel et mis le corps à la disposition de l’agent municipal et du découvreur pour inhumation. Ils ont fait déplacer le corps. C’est après que l’inspecteur Sissoko du commissariat de police du 1er arrondissement désigné par sa hiérarchie pour aller sur les lieux de la découverte se présenta, accompagné d’un médecin légiste aux fins de chercher à savoir de quoi est mort le nouveau-né, en attendant éventuellement de retrouver qui a abandonné cet enfant à cet endroit. Il aura fait le déplacement pour zéro car, il n’y avait plus de corps, toute chose qui a mis en boule l’inspecteur Sissoko. Il a raconté à ses devanciers quelle est la démarche à suivre en pareille circonstance. Espérons que la leçon est entendue.
Denis T Théra

Source: Autre presse

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