Conférence-débat sur le Profil environnemental du Mali L’état invité à l’application de la législation environnementale et à son contrôle

La Faculté de Droit Public (FDPU)  a abrité, hier jeudi, la conférence-débat sur le thème :  »Le profil environnemental du Mali ». Cette rencontre autour de l’environnement entre dans le cadre de la célébration de la  »Semaine Européenne de la Diplomatie Climatique ». La cérémonie d’ouverture était présidée par le Chef de la Délégation de l’Union Européenne (UE), Bart Ouvry et le Vice-recteur de l’Université, Boureima Kansaye.

 

La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ancienne ministre de l’Environnement et de l’assainissement, Keïta Aida M’Bow, des professeurs de l’enseignement supérieur ainsi que des étudiants. L’Ambassadeur de l’UE, Bart Ouvry, a souligné que le choix de l’université n’est pas fortuit, car, la lutte contre le dérèglement climatique passe par l’implication et la sensibilisation de la jeunesse. En outre, a -t -il dit,  le réchauffement climatique touche tous les continents du monde, c’est donc un sujet qui mérite une collaboration franche entre les autorités et la société civile pour un changement positif.

Il a, par ailleurs, souligné que le Mali se doit d’appliquer la législation environnementale, qui prendra en compte tous les défis liés à la protection et à la préservation de l’environnement. Occasion pour le diplomate de l’UE d’annoncer que le secteur du développement durable créé beaucoup d’emplois. C’est pourquoi, il a réitéré la disponibilité et l’accompagnement de la délégation de l’UE pour la lutte contre le réchauffement climatique au Mali.

Lui emboîtant le pas, le vice-recteur de l’Université, Boureima Kansaye, a réaffirmé la volonté des plus hautes autorités dans la lutte contre le dérèglement climatique. Il a, aussi souligné que les universitaires sont engagés aujourd’hui sur ce sujet, et font actuellement des masters en droit de la Santé et de l’Environnement et on retrouve aussi desdoctorants sur la question.

Quant au conférencier, le Pr. Souleymane Diallo de l’IPR-IFRA, il a révélé que  la dégradation de l’environnement menace fortement l’avenir du Mali au niveau de tous les piliers du développement durable. L’Initiative Pauvreté Environnement (IPE) a évalué le coût des diverses dégradations environnementales à 23,2% du PIB.

Pour le Pr. Diallo, le défi de notre génération consiste à inverser la tendance avant que la détérioration environnementale ne mène à une régression économique prolongée. Ainsi, il a évoqué quelques recommandations de l’étude, qui sont entre autres, de renforcer les capacités financières et logistiques  et les compétences des services chargés du contrôle, élargir le champ de contrôle des acteurs au contrôle environnemental, renforcer la communication.

Oumar BARRY

Source: l’Indépendant

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