Abou Diarra, chemin vers la méditation

Le prochain rendez-vous de la saison culturelle est le concert coup de cœur du Malien Abou Diarra, le vendredi 16 mars. Dès la sortie de son premier album en Afrique, ce Malien, reconnu comme une étoile montante, fait partie des nouveaux artistes en vogue. Ce joueur de kamélé n’goni hors pair, au parcours atypique et extraordinaire va faire vibrer le public. Un voyage hors du temps qui transporte vers des horizons envoûtants et mystérieux.

 

Formé par un maître virtuose aveugle, Abou Diarra a sillonné à pied, pendant plusieurs mois, les routes d’Abidjan-Bamako-Conakry… accompagné de son seul instrument. Traversant les villages les plus reculés d’Afrique de l’ouest comme les mégalopoles modernes, il y a puisé tour à tour des sons cachés traditionnels et des musiques urbaines contemporaines. Sa musique parle du voyage, de l’exil, du mouvement. Fasciné par le blues, le jazz, le reggae, le groove… Abou Diarra explore hors des gammes classiques, et utilise son n’goni comme une guitare, une basse, une harpe ou une percussion…

Pour la première fois, il se confronte aux tissages de samples de Nicolas Repac, à ses grooves plus electro, mais aussi au blues de l’harmoniciste Vincent Bucher. Pour autant, au kamele n’goni comme au chant, il ne s’écarte jamais d’une spiritualité musicale authentiquement malienne. Sa ferveur transparaît dans chaque note de cet album entièrement à son image : une sincérité absolue, une pleine acceptation de la vie avec le sentiment serein d’une harmonie supérieure.

Abou Diarra est en concert exceptionnel, le vendredi 16 mars à 21 heures, Espace Canal des 2 Mers.

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