Parfait Dena, secrétaire général de la Fédération pour la paix universelle : «Madagh traduit la fraternité et l’amour entre les frères en foi»

En marge des activités de la 10ème rencontre mondiale des Soufis, la délégation a pu distinguer le Shaykh Sidi Hamza Bouchichi, Guide spirituel de la Qadiriya Bouchichiya, Jamel Al Qadiri et Moulaye Mounir Al Qadiri, tous ambassadeurs de paix universelle. Les distinctions ont été remises par notre compatriote Parfait Dena, secrétaire général de la Fédération pour la paix universelle (section Mali).

interview

Quelles sont vos impressions après cette grande rencontre ?

Lorsque je suis arrivé ici, à Madagh, j’ai trouvé que l’atmosphère y est fraternelle. Il y a de l’amour entre frères de foi,  cela m’a beaucoup marqué, parce qu’on ne demande pas les origines, ni de quelle religion vous êtes, ça c’est quelque chose d’impressionnant. J’ai bien aimé cela, et nous avons rencontré le Shaykh en personne dès notre arrivée, avant même qu’on ne dépose nos bagages. Il y avait beaucoup de monde, mais la délégation malienne a été reçue. C’est très impressionnant vu le monde qui vient ici. Nous avons aussi visité les mausolées, les tombes des hommes de Dieu, des femmes de toute la descendance du Shaykh. Mon sentiment est que la quête de Dieu est quelque chose d’extraordinaire à Madagh. Beaucoup de gens doivent venir ici, pour comprendre un peu, voir la grandeur de la foi d’un homme que nous sommes venus voir ici. Je tiens à féliciter les initiateurs de ce programme, c’est vraiment important au moment où l’humanité traverse des moments de troubles et que des personnes puissent se rencontrer, c’est très extraordinaire. Parce que ça y va de la quête de la paix. J’ai rencontré le petit-fils du Shaykh, qui m’a dit qu’il est ambassadeur pour la paix universelle. Cela m’a beaucoup réconforté. Parce que nous sommes une famille, c’est ce qui est important. J’invite les uns et les autres à venir voir à Madagh l’expression de l’amour.

Vous avez remis la distinction d’ambassadeur de la paix universelle à Shayk Sidi Hamza Bouchichi, Guide spirituel de la Qadiriya Bouchichiya, Jamel Al Qadiri et Moulaye Mounir Al Qadiri. 

Quand la distinction a été remise, j’étais vraiment très content d’avoir accompli quelque chose pour une personnalité de haute portée. Pour moi, cette distinction, c’est quelque chose de grand. C’est quelque chose qui marque l’histoire aussi. Dans l’histoire, il y a eu tel acte, qui a été posé. Ça, c’est très important. Lorsqu’on m’a rappelé pour être devant la tribune, alors là j’étais dépassé, je ne m’y attendais pas. C’est quelque chose qui m’a honoré aussi, à travers ma personne, la nation du Mali. Et la fédération pour la paix universelle dans son ensemble. J’étais vraiment content. Les chants qu’on chantait aussi m’ont beaucoup plu. Comme c’était la fête de Mawlid,  les gens ont dansé ; j’ai dansé aussi avec tout le monde dans la grande salle. Quelqu’un m’a dit à côté que c’était la fête de Noël aussi, je lui disais oui parce que nous devrions devenir une seule famille. Et puisque nous devrions devenir une seule famille, Dieu crée des occasions de ce genre pour nous rappeler, pour que nous puissions comprendre que nous sommes des frères, nous sommes une famille.  La personnalité qui m’a dit ça, était juste à côté du Shaykh. Lorsqu’on a fait la remise, le Shaykh m’a dit que Dieu te bénisse, que Dieu te bénisse, que Dieu te bénisse, il n’a cessé de dire ça. Il était content. Il m’a dit qu’ils sont comme ça ici, que Dieu te bénisse, que bénisse tout ce que tu fais. Là, j’ai reçu cette grâce spéciale à travers cette personnalité.

Quelle image gardez-vous du Shaykh Sidi Hamza ? 

C’est une personne que les gens doivent rechercher. Parce que lors des conférences, c’était une ouverture, parce qu’on m’a invité, j’avais l’impression que quelqu’un pouvait dire : lui, qu’est-ce qu’il vient  cherche ici ? J’ai vu que c’était une ouverture et cette ouverture va permettre au monde entier de se retrouver. C’est ce que j’ai compris. Je  tiens à remercier le Dr. Mounir Jamel, qui a eu cette idée de faire des conférences en marge du Mawlid, et inviter les personnalités de divers horizons, sans distinction de religion, qu’elles viennent s’exprimer. Il ne pense pas aux Soufis seulement, mais il pense à comment l’humanité peut sortir de cette situation. Ils ne pensent pas à eux-mêmes, mais comment l’humanité peut sortir de l’impasse actuelle. Et c’est ce qui est important, et c’est ce que j’ai bien apprécié.

K.T.

Source: Le Reporter

 

 

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