Soumaïla Cissé en campagne à Baraouéli, Dioïla, Fana, Kignan et Sikasso : Les Sikassois promettent la victoire dès le premier tour à leur » fils « de coeur

Pour plusieurs orateurs, notamment à Kignan et dans la salle Lamissa Bengaly de Sikasso, pleine comme un œuf, Soumaïla Cissé est un  » Sikassois « , tant le Kénédougou a tiré profit de ses actions. Ils ont alors promis la victoire au candidat dès le premier tour. Et le candidat de l’Urd et partis alliés de rassurer les uns et les autres sur sa volonté de servir le Mali et non de s’en servir.  » Avant de vouloir diriger un pays, il faut le connaître, il faut l’aimer. Il faut aimer travailler. Diriger un pays, ce n’est pas pour ceux qui se réveillent à dix heures et se couchent à 22 heures. Ce n’est pas non plus pour ceux qui confondent un champ de coton avec un champ de maïs… « , a-t-il lancé sous les applaudissements de l’assistance.

 

Malgré l’approche de l’heure de rupture du jeûne, en ce premier vendredi (12 juillet) du mois du Ramadan, les populations, vêtues aux couleurs de l’URD, dansaient et attendaient Soumaïla Cissé et sa délégation, en provenance de Kignan. Ici, dans le fief de Djibril Tangara, l’un des plus fidèles alliés politiques de l’URD, Soumaïla Cissé a été accueilli en héros. Son passage à la tête de la CMDT en est pour quelque chose.

 

 

Après s’être rendu au domicile du père de Djibril Tangara, pou saluer ce dignitaire bien respecté de la localité pour son passé de collaborateur des chefs d’Etat africains, M Cissé a animé un meeting pour dire aux Kignanais qu’il connaît bien leurs difficultés. « Je ne peux pas vous mentir. Je voudrais seulement vous dire que vos préoccupations sont les miennes. Les problèmes de la filière cotonnière, de l’emploi des jeunes, de l’eau, de la construction des pistes rurales et des routes dans cette localité sont mes soucis de tous les jours. Ce n’est pas une question de politique ou de l’Urd. C’est une question nationale. Et nous voulons servir notre pays« , a-t-il déclaré.

 

 

A Sikassio, c’est la salle Lamissa Bengaly qui accueilli l’événement. C’est le secrétaire général de la section URD de Sikasso, l’ancien ministre Abdoul Wahab Berthé qui a adressé les mots de bienvenue à la délégation. Pour lui, Soumaïla Cissé n’est plus à présenter aux Sikassois car il est l’un des leurs.

 

 

Sous ATT, l’URD devrait avoir trois postes ministériels dans le gouvernement, Soumaïla Cissé avait décidé d’attribuer deux de ces portefeuilles à la région de Sikasso : Abdoul Wahab Berthé et Salikou Sanogo. Pour la construction de certaines routes nationales ou secondaires, alors ministre de l’Equipement et de l’Aménagement du territoire et ministre des Finances, Soumaïla Cissé priorisait la région de Sikasso pour son fort potentiel agricole et sa capacité de production cotonnière. Pour cela et pour d’autres raisons, l’orateur a souligné que « Soumaïla Cissé n’est pas de Niafunké mais que c’est un Sikassois« . Dans son intervention, le candidat de l’URD a indiqué qu’il est important de connaître le pays qu’on veut diriger.  » Il est important de s’approcher de son peuple, de connaître ses réalités. Il est très important d’être capable de travailler pour l’intérêt exclusif de ce peuple. Ce ne sont pas ceux qui dorment pour se réveiller à dix heures qui pourront relever les défis auxquels sont confrontés notre pays« , a-t-il ajouté sous les acclamations de l’assistance.

 

 

Il a mis un accent particulier sur l’indispensable connaissance de l’environnement international et des conditionnalités des partenaires au développement pour pouvoir négocier et entrer en possession des fonds promis pour financer la construction des infrastructures, créer des emplois, financer des projets surtout en faveur des jeunes et des femmes.

 

 

« J’aime beaucoup ce pays et je ne vous tiendrai jamais un double langage« , a-t-il déclaré, avant d’ironiser en disant que certains candidats viendront leur promettre ciel et terre alors qu’ils distinguent difficilement un champ de coton d’un champ de maïs. « J’ai vécu avec les paysans, je connais les problèmes de la filière cotonnière. Je m’engage solennellement, à leur trouver les solutions idoines« , a-t-il indiqué. Il n’a pas manqué de féliciter les forces de défense et de sécurité pour tous leurs efforts alors qu’ils ne sont bien équipés, ni bien formés. Il a précisé que grâce à une loi d’orientation militaire, il va refonder l’armée et instaurer un service militaire obligatoire pour les jeunes.

 

 

Auparavant, à Dioïla, Baraouéli et Fana, le message du candidat a porté sur la nécessité de restructurer la filière cotonnière, aménager des pistes rurales, développer des structures de micro-finances  afin de créer des milliers d’emplois pour les femmes et les jeunes de  ces localités. Si à Baraouéli, un hommage spécial a été rendu aux députés Mody N’Diaye et Mamadou Diaw, à Fana et Dioïla c’est Bourama Koné, le secrétaire général de la section du Baniko et Bakary Fomba, de la le coordination de l’URD dans la région qui ont été félicités pour la grande mobilisation ;Il faut rappeler que Soumaïla Cissé a commencé ses études à l’école A de Dioïla où son père a servi comme instituteur. C’est pourquoi les populations n’ont pas voulu qu’il quitte facilement la ville.

Bruno D SEGBEDJI

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