Déstabilisation du Nord du Mali : Sarkozy parrain du MNLA
La France, sous Sarkozy, a toujours été indexée d’être à la base du déclenchement de la rébellion touarègue, le 17 janvier 2012, au Mali.
Pour affaiblir Kadhafi, le président français de l’époque cherche des alliés à l’extérieur (OTAN) et des complices autour du Guide libyen. Celui-ci avait au sein de son armée un gros contingent de touaregs dont la plupart est originaire du Mali. Selon certaines révélations, Sarkozy passa alors un accord avec Mohamed Ag Najim, chef d’Etat-major du MNLA. Il était à l’époque dans les rangs de l’armée libyenne. L’accord promettait aux touaregs un soutien de la France en vue de leur permettre d’avoir une soi-disante République de l’Azawad, dont la capitale serait Kidal. Ainsi, des centaines de colonnes, composés de déserteurs, d’engins militaires et d’armes volées dans les magasins de l’armée libyenne, ont convergé vers le Mali en passant par l’Algérie et le Niger. Sakozy n’était au bout de son complot contre le Mali. Il met à contribution un pays comme le Qatar qui apporta une aide financière à la rébellion. Alors que Mohamed Abdel Aziz, ancien président de la Mauritanie et Blaise Compaoré, ancien président du Burkina étaient sollicités pour qu’ils apportent aide et assistance aux responsables de la rébellion.
Pendant ce temps à Paris, des responsables français multipliaient des déclarations qui dévoilaient leurs intentions et le soutien de la France à la rébellion. Ainsi, Alain Juppé, le ministre français des Affaires Etrangères de l’époque déclare, le 7 février 2012, devant le Sénat français : « La rébellion touarègue a remporté récemment d’importants succès militaires au Nord du fleuve Niger. (…). Un cessez-le-feu immédiat est pour nous impératif ». A sa suite, le ministre français de la Coopération de l’époque, Henri De Rain Court, le 21 février 2012, toujours devant le Sénat enchaine : « Le non-respect des accords d’Alger de 2006, venant après l’échec de ceux de 1992, a incontestablement alourdi le climat entre les Touaregs et les gouvernements maliens ».
Source : L’Aube