8 mars : Femmes, ces amazones de la biodiversité

A l’occasion de la journée du 8 Mars, il est primordial de statuer sur le rôle de la femme dans le développement économique et social. De l’agriculture à la gouvernance des progrès sont perceptibles. Même l’environnement n’est pas en marge pour l’importance de leurs actions. En effet, la communauté internationale reconnait depuis un certain temps, qu’il ne peut y avoir de développement durable sans la pleine participation des femmes. Nous nous sommes intéressées à une amazone qui se bat sans relâche, pour la protection de notre cadre vie. Mme Keita Aida M’Bo, une femme engagée pour le développement durable de notre pays.

Ancienne et seule femme ministre à avoir piloté le ministère de l’environnement, de l’Assainissement et du développement durable, un département hautement stratégique pour les politiques et les initiatives contribuant à la protection de notre environnement pour l’atteinte les Objectifs du Développement Durable. Le développement en question n’a jamais été méconnue par Mme Keita, car ayant une expérience professionnelle consacrée à cela. Après plus de 20 ans au niveau du programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), elle était déjà plongée dans les programmes de développement en faveur de l’environnement.

Le problème de l’environnement tourne toujours autour des activités humaines qui sont les premières causes de la dégradation du cadre de vie. Les femmes ont également un rôle très important à jouer dans ce secteur. Le bois de chauffe, les restes d’aliments jetés dans les marchés, les eaux usées déversées dans les rues sont entre autres faits engagent la responsabilité de la femme malienne sur les questions liées à l’environnement.

Ainsi, elle est appelée à trouver des alternatives pour protéger le cadre de vie de l’humanité entière.

L’environnement et le développement durable, des secteurs le plus souvent masculinisés, notre amazone Keita Aida M’Bo, a su faire ses pas mais surtout continue d’exceller dans le secteur. Au cours de son mandat, elle a pu apporter une touche remarquable mais surtout concrète ayant donné une autre dynamique à la lutte pour la protection de l’environnement au Mali. Ses actions tournaient notamment, autour des programmes de protection de la biodiversité, du fleuve, et de l’assainissement. Un mandat qu’on peut qualifier de « mandat de protection de l’environnement ». De la protection des forêts classées en passant par une lutte contre le braconnage des éléphants jusqu’à la création d’un parc animalier à Tienfala.

La lutte contre la dégradation des forêts a été un point sur lequel, le département a eu à s’appesantir. A cette époque il a été mis en place la politique forestière nationale. Cela a permis de statuer sur le transfert des ressources forestières et fauniques aux collectivités.

Par-delà son engagement pour la protection de l’environnement et son engagement à relever les défis environnementaux n’a pas péri.  Même après son mandat, Kéita Aida M’Bo, est plus que jamais engagée à gagner le pari de la protection de l’environnement et du développement durable à travers ses alternatives. Elle a crée un bureau d’étude environnementale qui travaille directement avec la société civile pour la promotion du Dah fibre, de la lutte contre la pauvreté et des déchets plastiques. À cela, s’ajoutent des actions en faveur de la promotion des énergies renouvelable.

Il faut noter que la bonne Dame s’intéresse à d’autres questions environnementales : pollution des eaux, du sol, prolifération des sachets non biodégradables, désertification, perte de la biodiversité… Rien n’est délaissé.

Assitan Siga FADIGA

Source: Bamakonews

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