Situation monétaire dans l’Umoa : Les créances intérieures ont progressé de 12,0% en avril 2019

«Les créances intérieures ont progressé de 3.177,1 milliards ou 12,0%, en rythme annuel, pour s’établir à 29.553,4 milliards, en liaison avec la hausse des créances sur l’économie et de celles sur les administrations publiques centrales (APUC) ». L’information émane de la Banque centrale des etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) dans sa « Note mensuelle de conjoncture économique-avril 2019 ».

 

Selon le document reçu au Journal de l’économie mailenne  (Lejecom), le taux de croissance des créances sur l’économie s’est établi à 9,0% contre 9,8% à la même période de l’année 2018. Cette croissance a été portée essentiellement par la hausse des crédits bancaires aux entreprises privées non financières (+1.171,6 milliards ou +10,4%) et aux sociétés publiques (+380,6 milliards ou 29,9%). Les prêts aux sociétés financières non bancaires se sont quant à eux contractés de 354,1 milliards ou 54,6%.

L’institution explique que la hausse du rythme de progression des créances sur l’économie entre mars et avril 2019 (9,0% contre 8,0% en mars) est justifiée par celle de nouvelles mises en place de crédits.
Ces dernières se sont accrues, traduisant un niveau des concours bancaires plus important que celui du mois de mars 2019.

Sur une base mensuelle, précise-t-on, les crédits nouvellement mis en place ont baissé de 1,4%, en liaison essentiellement avec la faible mobilisation de l’épargne.

Ainsi, le cumul mensuel, toutes maturités confondues, est estimé à 1.176,4 milliards en avril 2019, après un niveau 1.192,2 milliards le mois dernier. «Le recul des mises en place de crédits intervient en dépit de la hausse des ressources collectées par les banques. En effet, les dépôts mobilisés par les banques de l’UEMOA ont augmenté de 13,7% à fin avril 2019, en ressortant à 588,1 milliards contre 517,0 milliards le mois précédent (…)», détaille la Bceao.

Elle souligne que les accroissements les plus importants sont notés au niveau des coopératives et groupements villageois, de l’Etat et organismes assimilés, des assurances et caisses de retraite, ainsi
que des entreprises privées du secteur productif.

Adou FAYE

Lejecom

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