Tournoi UEMOA : AIGLES LOCAUX, POUR ECRIRE UNE NOUVELLE PAGE DE L’HISTOIRE DE NOTRE FOOTBALL

Après 2008 à Bamako et 2011 au Sénégal, le Mali jouera sa troisième finale de l’UEMOA, demain au stade de Kégué à Lomé.

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La bande de Djibril Dramé s’est qualifiée pour la finale en battant 1-0 la Côte d’Ivoire, mercredi lors de la dernière journée de la phase de poule. L’unique but de la partie a été marqué à la 28è minute par Moussa Djénépo. Grâce à ce succès, le capitaine Djigui Diarra et ses partenaires ont terminé premiers de la poule A, avec 7 points, devant le Niger (5 points), la Côte d’Ivoire (4 unités) et le Togo qui n’a engrangé aucun point en trois matches.

Pour le sélectionneur malien, Djibril Dramé, la qualification des Aigles locaux pour la finale est une confirmation pour notre pays. «En 7 confrontations avec la Côte d’Ivoire, rappellera le technicien, j’ai gagné 5 fois pour 2 matches nuls. Je ne peux que me réjouir de cette nouvelle victoire et j’espère que les jeunes iront jusqu’au bout», ajoutera Djibril Dramé en conférence de presse d’après match. «Nous nous sommes qualifiés pour la finale, c’est une bonne chose, mais le plus difficile est à venir. Il faut tout faire pour remporter le trophée pour se racheter de la grosse disillusion du dernier Championnat d’Afrique des nations au Rwanda. Après la qualification, les jeunes pensaient que la chose était déjà en poche. Ils ont payé cash en s’inclinant lourdement 3-0 devant la RD Congo. Il ne faut pas commettre la même erreur», martèlera le sélectionneur national. «Personne n’a envie de revivre le cauchemar du Rwanda. Je l’ai dit sans détours aux joueurs en les invitant à se concentrer déjà sur la finale», conclura Djibril Dramé. Pour le moment, seuls quatre pays sur les huit que compte l’UEMOA ont réussi à inscrire leur nom au palmarès du trophée de l’Intégration : la Côte d’Ivoire (2007, 2008), le Sénégal (2009, 2011), le Niger (2010) et le Burkina Faso (2013). Question : le Mali deviendra-t-il la cinquième nation à brandir le prestigieux trophée ? C’est tout le mal que l’on peut souhaiter pour les protégés de Djibril Dramé qui ont fait montre de beaucoup de caractère, mercredi face à la Côte d’Ivoire. Non seulement l’équipe s’est montrée combative et solidaire, mais elle a surtout été réaliste devant. Le fait de marquer en première période sur une demi-occasion a été la clé de la rencontre pour les protégés de Djibril Dramé et jamais, les Ivoiriens n’ont réussi à revenir dans la partie. Certes, les Eléphants locaux ont provoqué quelques alertes dans la surface du keeper capitaine Djigui Diarra, mais dans l’ensemble les nôtres ont bien contrôlé le match. Cette confrontation entre Maliens et Ivoiriens rappelle un peu la demi-finale du dernier CHAN qui avait également tourné à l’avantage des Aigles locaux (1-0, but d’Yves Bissouma). La sélection malienne est apparue sûre d’elle-même, a mis de l’intensité dans son jeu et n’a cédé aucune portion du terrain aux Ivoiriens en 90 minutes. Bref, les Aigles locaux ont fait ce qu’il fallait faire et leurs efforts ont été récompensés. Comme lors des deux précédentes confrontations entre nos deux pays, la sélection malienne a été meilleure dans le jeu et la meilleure équipe a gagné. Après ces trois succès, on ne peut plus parler de signe indien entre Maliens et Ivoiriens, mais comme l’a martelé Djibril Dramé, le plus important n’est pas de se qualifier pour la finale, il faut aller au bout. Sur le chemin de la sélection nationale se dresse une vieille connaissance, le Sénégal. Comme les nôtres, les Lions de la Teranga se sont qualifiés pour la finale en terminant premiers de leur poule avec 7 points (2 victoires, 1 nul). Pour leur dernier match qui s’est disputé hier, les Sénégalais ont frappé fort en atomisant 5-0 la Guinée-Bissau.  La finale de demain sera la deuxième confrontation entre le Mali et le Sénégal après celle de 2011 qui avait tourné à l’avantage des Lions de la Teranga vainqueurs 1-0 chez eux. C’est dire que ces retrouvailles seront placées sous le signe de la revanche pour les Aigles locaux qui ont à coeur de devenir la cinquième sélection de l’UEMOA à inscrire leur nom au palmarès de la compétition, alors que les Lions de la Teranga tenteront de devenir les premiers à remporter le trophée trois fois.

Envoyé spécial S. S. KAMISSOKO

30 novembre au stade de Kégué Côte d’Ivoire-Mali : 0-1 But de Moussa Djénépo (28è min). Arbitrage de Jean Ouattara du Bukina Fasso, assisté de son compriote Wobgo Adoura Ahabou et du Sénégalais Amadou Ngo. Côte d’Ivoire : El Hadji Danté, Habib Koffi And, Aboubacar Kouyaté, Ismaël Touré, Tieu Tobokoue, Alaye Diabaté (Ahmed Traoré), Ibrahim Koné (Avo Leibe), Cheic Sylla, Mohamed Soumaoro, Souleymane Diaby (cap), Alpha Diané (Abdiul Razack Cissé). Entraîneur : Soualiho Haïdara. Mali : Djigui Diarra (cap), Abdoulaye Traoré (El hadji Salim Bah), Aboubacar Samassekou, Sékou Diarra, Ibrahima Koné, Moussa Djenapo, Sékou Koïta (Moussa Couylibaly), Mamadou Cissé, Lassana Samaké, Mamadou Doumbia, Mohamed Sangaré (Mahamadou Diallo). Entraîneur : Djibril Dramé.

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ILS ONT DIT…

Moussa Djénépo, attaquant des Aigles locaux : «Je suis très content et fier. En venant au Togo, on s’était fixé comme objectif d’atteindre au moins la finale. C’est chose faite, mais on ne peut plus se contenter de ça, nous visons désormais la coupe. L’équipe est motivée, Inch Allah, nous rentrerons à Bamako avec cette coupe». Boubacar Baba Diarra, président de la FEMAFOOT : «Je suis très content après la qualification des jeunes, ils ont bien joué et ils font la fierté de toute la nation malienne. Je félicite les joueurs et leur encadrement. Je remercie également la communauté malienne vivant au Togo pour son soutien et son accompagnement à l’endroit des nos joueurs locaux». Alain Giresse, sélectionneur des Aigles : «Je félicite les jeunes et leur encadrement pour leur qualification pour la finale. Par rapport à ma présence à ce tournoi au Togo, je viens voir les jeunes qui peuvent éventuellement intéggrer l’équipe nationale A. J’espère que les jeunes auront du répondant samedi pour la finale au stade de Kégué».

 

Source: essor

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