Ligue des champions : face à Chelsea, le PSG prend une option sur les quarts

Pour le Paris-Saint-Germain, la venue des Londoniens de Chelsea, mardi 16 février au Parc des Princes, s’apparentait sans conteste à un premier test grandeur nature cette saison. Appliqué et dominateur, le club de la capitale a battu (2-1) les Blues lors des huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Impressionnant sur le plan collectif, le PSG a encaissé un but à domicile mais est en ballotage favorable avant la manche retour, programmée le 9 mars, à Stamford Bridge. Mais tout semble ouvert.

attaquant PSG joueur football Edinson Cavani

Sur le papier, les triples champions de France en titre partaient clairement favoris pour ce troisième duel d’affilée face à Chelsea, douzième de Premier League et dont le manageur historique, José Mourinho, a été limogé en décembre au profit de l’expérimenté technicien hollandais Guus Hiddink. Apathique lors des matchs de Ligue 1, dont le PSG est leader avec vingt-quatre points d’avance sur son dauphin monégasque, le public du Parc des Princes a particulièrement donné de la voix pour cette rencontre de prestige. Les joueurs ont ainsi pénétré dans une arène chauffée à blanc et hérissée d’étendards bleus et rouges.

Le coup franc de Zlatan Ibrahimovic

Dès l’entame de la rencontre, l’attaquant brésilien du PSG Lucas sème la panique dans la défense des Blues, privée de son taulier et capitaine John Terry, blessé. Très en verve, Zlatan Ibrahimovic réalise une belle talonnade qui ravit les supporteurs parisiens. Dans la foulée, le milieu italien Marco Verratti, tout juste remis d’une pubalgie récalcitrante, décoche une lourde frappe et oblige Thibaut Courtois, le gardien belge de Chelsea, à se coucher (3e minute). Remplaçant du banni parisien Serge Aurier, l’arrière droit brésilien Marquinhos gagne un premier duel avec autorité face à Eden Hazard, la flèche des Blues.

Archi dominés, les Londoniens ne voient pas le ballon en ce début de match. Et César Azpilicueta est contraint de s’arracher pour tacler avec fermeté Lucas qui filait au but. Le visage recouvert d’un masque de protection, l’attaquant des Blues Diego Costa fait blêmir de frayeur le public du Parc (23e). A la réception d’un centre chirurgical du Brésilien Willian, le granitique avant-centre expédie une tête puissante que le gardien parisien, Kevin Trapp, dévie sur sa barre.

L’égalisation d’Obi Mikel

Sentant son équipe mollir et multiplier les fautes face à des Blues bien organisés en défense, le public francilien reprend de la voix. Parqués dans un recoin du stade, les supporteurs de Chelsea entonnent God Save the Queen. A la 38e minute, Lucas est séché aux 20 mètres. Sur le coup franc qui suit, Zlatan Ibrahimovic voit sa frappe déviée par le mur. Pris à contre-pied, Thibaut Courtois est battu. Régulièrement critiqué pour son faible impact lors des matchs de Ligue des champions, le buteur suédois du PSG exulte, poursuivi par ses coéquipiers euphoriques.

Alors que Marco Verratti régale le Parc de ses belles ouvertures et autres arabesques, les Blues se montrent de plus en plus dangereux. Juste avant la mi-temps, le coup franc de Willian est détourné en corner par le mur parisien. Sur l’action qui suit, John Obi Mikel profite d’un cafouillage dans la surface parisienne pour pousser le ballon au fond des filets de Kevin Trapp. Les Blues célèbrent leur but dans un silence de cathédrale. Les hommes de Laurent Blanc regagnent alors les vestiaires en silence.

Le festival de Thibaut Courtois

Le visage fermé, les Parisiens reviennent sur la pelouse en sprintant, déterminés à faire sauter le verrou londonien. Sur une contre-attaque fulgurante, Chelsea perfore l’arrière-garde adverse et Diego Costa manque son duel face à Kevin Trapp, auteur d’un arrêt réflexe du pied (49e). Impérial, Thibaut Courtois s’illustre à nouveau en détournant une jolie frappe de l’Argentin Angel Di Maria puis un boulet de canon de Lucas (61e).

En lévitation, le gardien belge écœure les supporteurs du PSG. A la 67e minute, le géant (1,99 m) se couche une nouvelle fois sur un coup franc bien enroulé d’Angel Di Maria et maintient son équipe à flot.

La rentrée gagnante de Cavani

Pour forcer la décision, Laurent Blanc décide alors de lancer dans l’arène l’attaquant uruguayen Edinson Cavani en remplacement de l’artiste Lucas. A la 76e minute, Chelsea manque de prendre l’avantage, mais le Brésilien Oscar bute sur Kevin Trapp, vigilant. Le coaching de Laurent Blanc se révèle gagnant. A la réception d’une très belle passe d’Angel Di Maria, Edinson Cavani croise sa frappe et trompe Thibaut Courtois, sorti à sa rencontre (78e). Le Parc ronronne de satisfaction.

Désireux d’enfoncer le clou, l’entraîneur du PSG fait alors rentrer l’Argentin Javier Pastore et le milieu français Adrien Rabiot. A la 84minute, Marquinhos est tout proche d’aggraver la marque mais sa frappe est déviée par la défense adverse. C’est ensuite Zlatan Ibrahimovic qui a l’occasion de tromper Thibaut Courtois, mais son tir est repoussé par le portier belge (90e).

Au coup de sifflet final, les joueurs du PSG oscillent entre soulagement et frustration. Ils devront désormais conserver leur court avantage à Stamford Bridge. En avril 2014, ils y étaient tombés lourdement en quarts de finale de l’épreuve avant de se venger l’année suivante.

Source: lemonde.fr

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