MEETING DU 10 FEVIER : De la prière à la colère…la tête de Soumeylou ou rien !

L’évènement qui était destiné à faire des prières pour la paix et la cohésion au Mali, a fini par être un lieu de colère contre la seule personne du premier ministre Soumeylou B. Maiga. Le parrain de la rencontre, en la personne de Cherif Bouyé Haïdara veut tout simplement le départ de l’actuel patron de la primature, gage de sa réconciliation avec le régime actuel.

Le chérif lui-même actuellement à Bamako et n’ayant pas pu faire le déplacement au stade du 26 mars pour cause de son état santé très fragile, a envoyé un messager pour apporter ce qu’il a en personne sur le cœur. Ce dernier a été fidèle dans sa mission et a indiqué que son émissaire veut tout simplement le départ de Soumeylou B. Maiga et il est demandé au président de le faire partir : ‘‘Si le président (IBk) entend ce qu’il dit, tant mieux et s’il n’entend pas aussi, le jour qu’ils vont se lever, il n’y aura plus de solution…’’
Message appuyé par le président du haut conseil islamique, l’imam Mahmoud Dicko qui recommande au président IBK de satisfaire cette doléance au risque de s’attendre à de lourdes conséquences. Faut-il les prendre au sérieux ?
Soumeylou B Maige à popos de Mahmoud Dicko et compagnons : ‘‘Nous avons à faire à des acteurs hybrides…’’
Au même moment où des leaders de la religion musulmane clamaient la démission du premier ministre au stade du 26 mars le dimanche 10 févier à travers un meeting, l’intéressé lui-même présidait une rencontre politique initiée par la coalition pour le Mali (EPM). Il en a profité pour répondre à ses adversaires religieux qui ont récemment refusé 50 millions Fcfa de la part du gouvernement.
‘‘J’ai vu la théâtralisation par rapport à l’appui du gouvernement qui s’est fait le devoir d’appuyer l’organisation d’un (meeting de prière) destiné normalement à l’apaisement et à la réconciliation, mais franchement on a vu hier (9 février) le fondamentalement bizarre…’’, a-t-il dit lors de cette rencontre parlant des 50 millions F cfa refusés par l’imam Dicko.
‘‘Il y a de ces individus, nous les appuyons, même si c’est pour des objectifs strictement personnels…’’, a dit le premier ministre avant de tacler : ‘‘ Il y a des gens chaque fois qu’ils sont vaincus sur un terrain, ils changent de terrain mais avec les mêmes objectifs : Nous avons à faire à des acteurs hybrides qui suivent les mêmes objectifs politiques sous différentes facettes’’, dit-il.
‘‘Si nos adversaires étaient forts, nous ne serions pas ici, tous ceux qui s’agitent là sont des gens qui ont voté et fait voter contre nous, qui agissent et continuent d’agir contre nous, qui investissent dans des passages contre nous’’, a-t-il ajouté.

LA SIRENE

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