Vol de moto à Yelimane : Un militaire pris en flagrant délit

Dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 septembre, un militaire a été appréhendé pour vol d’engin à deux roux. La moto a été dérobée lors d’une soirée de manifestation nocturne de balafon (Balanni) à Yélimané.

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 image d’illustration.

 

 

Notre source nous confirme que le voleur présumé qui n’est pas à sa première opération, s’appelle le Caporal Ousmane Samaké de l’Armée de terre. En effet, le sieur Samaké avait tout planifié avant de procéder à l’opération. Notre source indique que dans un premier temps, Ousmane Samaké s’est renseigné auprès des réparateurs de motos sur le mécanisme de mise en marche d’une moto Djakarta sans utiliser de clé. Après avoir compris le processus, il mettra en pratique son plan machiavélique en s’emparant illicitement d’une moto Djakarta lors d’une soirée de manifestation nocturne de balafon. Une heure plus tard, le propriétaire de la moto s’est rendu compte que son engin a disparu. Alertées, les autorités de Yélimané se sont rendues compte que le sieur Samaké avait pris la route de Kayes. Notre source affirme que le Caporal Samaké a été repéré dans un premier temps dans le village de Diouncoulané, où il s’est approvisionné en carburant. Une fois arrivé au village de Tambacara, il a été appréhendé suite à l’appel téléphonique qu’il a effectué. En tout cas, n’eussent été l’intervention et la vigilance des éléments du poste de gendarmerie de ce village, il aurait été brûlé vif par la population. Ainsi, la même nuit, il fut transféré à la brigade territoriale de Yélimané. Les enquêtes préliminaires ont vite permis de découvrir que la même personne est l’auteur du vol d’un autre engin à deux roues à Yélimané, dérobé il y a 20 jours.

Selon le même témoignage, ce porteur d’uniforme présumé voleur a avoué être l’auteur du vol de cette moto et a conduit les enquêteurs à l’endroit où il avait dissimiler l’engin volé. Cette moto disparue il y a 20 jours appartenait à l’ancien Commandant de Brigade (CB) de Yélimané.

Le triste constat est qu’on fait la guerre quotidiennement à des bandits armés, et les donneurs de leçon se laissent tenter par le côté obscur.

De tels comportements contribuent à ternir l’image de toute une corporation. Il y a pourtant des porteurs d’uniformes patriotes, dévoués à la protection des personnes et de leurs biens.

Ibrahim M.GUEYE

Le Prétoire

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