Djicoroni-Para : le 14e arrondissement rattrape une femme mariée qui avait abandonné son bébé né de père inconnu

Lundi, la présence d’un nouveau-né de sexe féminin au cordon ombilical non encore coupé, retrouvé abandonné derrière l’ASACODJI (Association de santé communautaire de Djicoroni Para) a été signalée au commissaire du 14e arrondissement. Deux agents de la section voie publique sont dépêchés sur les lieux. Apres avoir reçu les premiers soins, l’enfant est remis sur instruction du commissaire, à la Brigade des mœurs, spécialisée en la matière. L’enquête ouverte conséquemment a permis de traquer le même jour, pendant la nuit, Djenebou Diakité dite Djènè, une vendeuse domiciliée  à Abdoulayebougou, mariée depuis 20 ans, en séparation de corps, mais non divorcée qui reconnait le nouveau-né, mais n’a aucune idée sur qui peut être son père, dont acte.

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Les enquêteurs du 14e arrondissement n’ont pas eu besoin de forcer leur talent pour mettre le grappin sur Djenebou Diakité, née il y a 40 ans à Bamako, d’origine guinéenne, domiciliée dans le secteur Abdoulayebougou de Djicoroni-Para, un quartier de la Commune IV du district de Bamako. L’enquête de proximité diligentée suite à la découverte du nouveau-né les a conduits à cette mère de six enfants, mariée dit-elle à Zirekoré en Guinée mais résidant dans la famille paternelle depuis 4 ans à Abdoulayebougou à la suite d’une mésentente avec son mari.

Tôt, le lundi matin, c’est Diahara Bâ, 30 ans, une autre vendeuse de nationalité guinéenne qui  avait découvert la première, l’enfant enveloppé dans un tissu puis couché dans une baignoire en plastique derrière le centre de santé et avait averti le Dr Soumana Doumbia de l’ASACODJI, lequel a informé la police.

A l’interrogatoire, Djenebou a reconnu être la mère de l’enfant. Elle a aussi ajouté qu’elle avait prémédité de se débarrasser de lui dès sa naissance car, non seulement elle est mariée mais que l’enfant n’est pas issu des œuvres de son mari. Par ailleurs, elle dit ne pas connaitre  qui exactement parmi ses amants peut être son père. Et c’est ce qu’elle a fait quand elle a accouché dans la nuit de dimanche. Son intention dit-elle, n’était pas de faire du mal  à cet enfant. « Je veux le récupérer », implore t- elle entre deux sanglots. Djènè est mise à la disposition de la Brigade des mœurs pour suite à donner.

 

Dénis T Théra

Source: Autre presse

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