Mali: pauvreté vaut mieux que de tomber malade

À partir de cette assertion l’État doit assainir les cliniques, centres de santé privés. Ce qui est aujourd’hui une réalité au Mali, c’est que l’État a été désétatisé de sa propriété par les régimes successifs qui ont géré le pays.

 

Les domaines les plus touchés sont: l’enseignement et la santé. La dénationalisation des deux (02) secteurs a mis l’État à genoux. On a peur de tomber malade, parce que les frais à l’hôpital ou dans les cliniques privées sont chers. En si peu de temps, les cliniques privées, les écoles privées foisonnent à travers le pays sans autorisation parfois.

La quasi-totalité de ces infrastructures seraient les propriétés de ceux-là qui ont dirigé le Mali durant ces trente (30) dernières années. Pourquoi dépenser 6 milliards de FCFA pour le carburant des administrations publiques alors qu’on peut construire un hôpital, des salles de classe, faire des forages ou aménager des zones maraichères avec cet argent. L’endettement est bien souvent un facteur d’enrichissement réservé aux riches.

Source : L’Inter de Bamako

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