« Beaucoup accourent quand le plat est servi, mangent à satiété, … à la vaisselle, bien rassasiés, se retirent piteusement. » : La gestion du pays est-elle un festin ?

IBK, lorsqu’il recevait à Koulouba les partis de la majorité qui sollicitent sa candidature, a fait une grosse erreur de communication mais certains de ses proches et partisans sont en train de reproduire cette citation qui résume « la gestion du pays à un festin » L’alentour du président de la République est à l’image de sa façon de faire, donc c’est bien fait. Certains proches d’IBK font vraiment honte, les personnalités qui étaient avec IBK et qui ont quitté le navire qu’ils tentent de vilipender méritent le Mali plus qu’eux. Cette phrase d’IBK : « Beaucoup accourent quand le plat est servi, mangent à satiété, et de peur d’avoir à participer à la vaisselle, bien rassasiés, se retirent piteusement. » est mal inspirée et les partisans qui la brandissent de façon éhontée ne font pas honneur à son auteur car la gouvernance est plus que tout ça ! On cherche le pouvoir pour servir son peuple et non pour festoyer. A y voir de près ce sont les meilleurs ministres des différents gouvernements qui sont partis parce qu’ils ont une dignité contrairement aux sangsues.

CONFLITS ENTRE PEULH ET DOGON

C’est bien ce qui sont tapis dans l’ombre à Bamako qui aggravent cette situation sur le terrain

Nous le disons et nous le répétons, certains responsables peulhs, dogons et autres à Bamako se livrent souvent à travers certaines de leur sortie médiatique, à travers leur prise de position. Ils s’exposent souvent à la face du monde qui commence à comprendre bien le fond du problème. C’est bien ceux qui sont tapis dans l’ombre à Bamako qui sont en train d’aggraver la situation sur le terrain. Au départ, l’Etat n’avait pas compris leur double jeu, mais par la suite les choses se dessinent clairement. Ils sont un panel d’activistes à Bamako en train de circuler entre l’Etat, les associations de peulhs et de Dogons faisant semblant de chercher la solution via les missions de bons offices, mais malheureusement ce sont eux qui descendent encore sur le terrain pour dire aux différents protagonistes de ne pas accepter les résolutions aux fins de maintenir le problème.

On ne sait pas pour quelle fin? Ils sont connus de tous les observateurs avertis. Les peulhs sur le terrain étant majoritairement analphabètes font confiance à ces gens-là. En réalité, certains peulhs sont complices des terroristes sur le terrain et dès que l’armée malienne les démasquent, ce sont les responsables à Bamako, qui tirent les ficelles, qui crient sur tous les toits aux exactions des populations sur le terrain, pendant que  certains sont les vrais complices. A Bamako certains responsables Peulhs, Dogons sont en train de marchander cette crise qui ne cesse de prendre de l’ampleur.

Les responsables de ces communautés qui ne cessent d’épiloguer, de faire des commentaires font honte. Ils sont responsables en partie de toutes ces exactions, qu’ils sachent qu’ils en font partie et que l’histoire les jugera. Les dessous sont connus, les actions qu’ils mènent avec d’autres sont connues.

Sinon les Peuls et les communautés avec lesquelles ils vivent partout au Mali, de Sikasso, à Mopti en passant par Ségou sont comme le lait et l’Eau. On ne peut pas les séparer. Quand vous rentrer dans le Sanari et Ke-Macina (la zone de Sana et Ke-Macina à Djoura) les peulhs sont là depuis avant Kanouba Gnouma. Aujourd’hui, ils ne parlent même plus peul car leur langue de communication c’est le Bambara. Pourquoi créer des problèmes de toutes pièces pour opposer ces communautés qui sont tous ensemble.

D’où est venu le problème ? Qui le nourrit ? Qui l’entretien et pourquoi ? Ce ne sont pas des peulhs qui ont été tués mais des bandits qui s’attaquent à la dignité des communautés, déjà meurtries par le sous-emploi, la faim, la sécheresse, l’exode rural qui devient plus en plus permanent, en leur privant de mouvement, de vol du peut qu’ils ont etc. Il faut qu’on sache raison garder

Que deviennent les circonscriptions comme Teninkou, Youwarou, Koro, Douentza, Djenné en éducation, en sante, en échange, en mobilité, c’est la haine et terreur que vivent les populations de ces circonscriptions. Il est plus facile d’arrêter ce qui se passe n’anormale dans ces zones au lieu d’accuser l’armée ou quelqu’un d’autre.

O.S

L’Humanité

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