Escroquerie foncière dans la commune rurale du Mandé : Le Maire Nouhoun Kelepili au centre du scandale

Comme on le dit chasse le naturel, il revient au galop, cette triste réalité rime avec le comportement de certains bourgmestres de la place   .  En effet depuis un certain temps  le  nom du  Maire de la commune rurale du Mande Nouhoun Kelepili  est sur toutes lèvres. La raison son appétit vorace pour le foncier. Dans sa croisade pour s’enrichir coûte que coûte, il a  roulé  dans la farine la Société Immobilière  AGIF  en empochant la somme de 7 millions de fcfa en complicité avec deux de ses conseillers à savoir Mr Seydou Traore dit Gérant et Bassi Fofana et le sieur Moussa Sanogo. Ils ont été entendus le weekend dernier par le procureur de la commune IV.

La société AGIF dans le souci de protéger la population contre les prédateurs fonciers  achètent des parcelles pour les revendre ensuite avec toutes les garanties.  C’est ainsi qu’elle a procédé à l’achat d’une habitation  d’une valeur de 8 millions de fcfa. Avant de verser  l’avance qui se chiffre à 7 millions de fcfa  AGIF  a procédé à une vérification  au niveau de la mairie du Mande. Le Maire Nouhoun Kelepili et ses deux conseillers  respectivement Seydou Traore dit gerant et Bassi Fofana ont fait croire a l’envoyé de la société que les documents de l’habitat sont valables.    Ils ont savamment fabriqué une fausse notification et un faux permis pour tromper  la société AGIF. Cette arnaque à ciel ouvert relève tout simplement de l’abus de confiance. Au moment où AGIF s’apprêtait  a investir pour achever les travaux, le vrai propriétaire des lieux un  expatrié  a fait surface. Après, verification AGIF a reconnu l’authenticité du document de l’expatrié. Partant, son représentant est revenu à la mairie pour notifier au Maire et à ses complices que leur manœuvre peut être considérée comme faux et usage de faux. Pour se mettre à l’abri d’éventuelle poursuite, le maire a proposé à la société  des parcelles. La société AGIF  a rejeté les propositions du maire à cause de l’emplacement des parcelles.  Finalement l’affaire s’est retrouvée au niveau du tribunal de la commune IV. Les malfrats risquent fort de se retrouver au gnouf, s’ils ne mettent pas la société dans ses droits

dans ses droits.   En tout les cas Kelepili a intérêt cette affaire connaisse un dénouement heureux  sinon, il risque de se retrouver sur la longue liste des bandits qui rejoint la grande université de Bamako Coura. Surtout quand on sait que l’actuel garde des sceaux a juré d’assainir la justice en punissant les  mauvais citoyens.

Affaire à suivre

Mariam Seba Samake

Source: Le Triomphe

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