Commune II du district de Bamako : Un réseau de malfrats mis hors d’état de nuire par le 3ème arrondissement !

En patrouille nocturne ordinaire, le samedi 7 septembre, aux environs de 5 heures du matin dans les alentours du Centre des impôts de Quinzambougou, les éléments du commissariat du 3èmearrondissement, ont arrêté deux jeunes hommes en possession de deux pistolets de fabrication artisanale. Il s’agit de Seydou Guindo  et Mohamed Diallo  alias ‘’ Nargeur’’.  Suite à des interrogations rigoureuses conduites avec professionnalisme, les deux malfrats se sont mis à table.

Un autre ouf de soulagement pour les populations de la Commune II. Grâce à la perspicacité du Commissaire divisionnaire Abdoulaye Djiré et ses hommes, un réseau de malfrats, dirigé par Seydou Guindo, a été mis hors d’état de nuire.

En plus de lui (Seydou Guindo) ce réseau était composé de Mohamed Diallo alias ‘’ Nargueur’’ et Modibo Konaté. Ils sont âgés de 23 à 27 ans.

Arrêtés  en en possession de deux pistolets de fabrication artisanale par les limiers du 3ème arrondissement, Seydou Guindo et Mohamed Diallo, ont été immédiatement conduits dans les locaux dudit commissariat pour des besoins d’interrogation. Cuisiner par les limiers du Commissaire Djiré, ces malfrats ont tout dévoilé.

« Au cours de mes attaques à main armée, j’ai été interpellé par le 1er Arrondissement et transféré à la Maison Centrale d’Arrêt par le Tribunal de Grande Instance de la Commune III du District de Bamako. J’ai passé dix mois et cinq jours en prison » a avoué Seydou Guindo.

Dès sa sortie de la prison,  le jeune Guindo, est retourné à ses anciennes bêtises. « J’ai été libéré il y a de cela un mois environ. Après, j’ai approché le nommé Mohamed DIALLO qui est une ancienne connaissance dans le domaine  du vol à main armée. Il m’a fait savoir qu’il a deux pistolets automatiques en sa possession et que nous pouvons évoluer ensemble » a-t-il déclaré.

Ensuite, le malfrat Guindo, a davantage révélé, que lui et ses éléments ont braqué et volé plus de trois motos Djakarta et un téléphone portable de marque Itel.  D’après lui, la 1ère moto volée a été vendue à un certain Samba Konaté à la somme de 80 000FCFA. « J’ai eu 40.000 f CFA après la vente » a-t-il confessé.

Selon lui, sa seconde moto piquée était de  couleur rouge au niveau de l’Hippodrome près du Lycée la Lumière. Celle aussi, dit-il, a été vendue à Samba Konaté au prix de 95 000 FCFA. Sur ce montant, le jeune Guindo a perçu 47 500 FCFA. Selon lui, sur le montant de la 3ème moto volée et vendue, il a bénéficié de 20 000FCFA. Ensuite, il a fait plusieurs autres révélations compromettantes.

A son tour,  Modibo Traoré, n’a pas gardé de secret, il a été plus coopératif. Il a soutenu d’être en possession des armes numérotées 4499 (09 MM), ERMA-WERKE (Mod EGP 65 Kal, 8 mmk) garnies de deux (02) cartouches et   deux couteau N°06, pendant un bon temps.

Quant au receleur du réseau, Modibo  Konaté,  il dira  avoir toujours vendu les butins de vol de Seydou Guindo et sa bande à un certain ‘’Flani’’ à Bagadadji dans la rue communément appelée ‘’Milieu’’.

Selon le chef de la  Brigade de Recherche du 3ème arrondissement, des recherches sont en cours pour coincer ce dernier (Flani).

Par Mariam SISSOKO

Source: Le Sursaut

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