«L’armée française devrait conserver une présence durable au Sahel»

Dix ans après le début de l’opération Serval, puis Barkhane, la situation au Sahel est toujours très mauvaise. L’armée française court-elle un risque d’enlisement dans ce conflit ou se mêlent considérations économiques, politiques et militaires? Des observateurs du conflit, en France et dans la région, répondent à Sputnik.

Depuis l’engagement de la force Serval au Mali en 2013, la situation sécuritaire au Sahel reste toujours très tendue. À de nombreux égards, elle peut même être considérée comme pire qu’il y a cinq ans. Rien que le 19 août dernier, une attaque d’un groupe armé terroriste a fait 24 morts dans les rangs de l’armée au Burkina Faso. Dans un rapport sur la situation au Sahel publié le 13 septembre, Alain Antil, membre de l’institut français des relations internationales (IFRI), dresse un portrait alarmant des pays de la région. Tant sur le plan de la sécurité que du développement, son constat est amer:

«Économies atones peu créatrices d’emplois, croissances démographiques vigoureuses, aides internationales souvent considérées comme des rentes et appareils de sécurité incapables de sécuriser les espaces nationaux et protéger les populations.»

Le Burkina Faso, pays le plus vulnérable dans la lutte du G5 Sahel contre le terrorisme
Pourtant, certains se veulent moins alarmistes, notamment sur la situation sécuritaire, et préfèrent constater les progrès qui ont été faits: … suite de l’article sur Autre presse

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